Au travail sous l'effet de narcotiques: une ex-infirmière de Saguenay condamnée

Écrit par : Martin Ayotte

Marie-Josée Rousseau, une ex-infirmière de Saguenay, devra faire ses preuves si elle souhaite renouer avec la profession, alors qu’elle est reconnue coupable d'avoir travaillé sous l'influence de narcotiques à l'hôpital de Chicoutimi en 2016.

Selon le jugement du conseil de discipline de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, son employeur a même tenté de l'aider à régler son problème de dépendance.


À trois reprises, l'hôpital lui a versé des prestations d'assurance-salaire afin qu'elle effectue des thérapies. Malgré tout, après ses thérapies, elle a continué de se présenter au travail, intoxiquée. L'hôpital l'a finalement congédié.

«Il s’agit de l’une des infractions les plus sérieuses pouvant être reprochées à un infirmier, ce qui doit être reflété dans la sanction», peut-on lire dans le jugement.

D'autres infractions

En 2018, elle a bénéficié d'une seconde chance de pratiquer la profession d'infirmière alors qu'elle a été embauchée dans une pharmacie de Chicoutimi. Mais les problèmes se sont poursuivis.

À cet endroit, l'infirmière est reconnue coupable d'avoir dérobé, à plusieurs reprises, des narcotiques, soit du Dilaudid, «tentant de dissimuler ces appropriations par divers subterfuges».

Marie-Josée Rousseau ne pratique plus la profession aujourd'hui. Elle est tout de même condamnée à une radiation de 9 mois.


Ce qui veut dire qu'elle devra purger sa peine dès qu'elle se réinscrira au tableau de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, si elle décide de le faire. Pour l'instant, elle travaille dans un tout autre domaine.

Source : Journal de Montréal │ Valérie Fortin

Dernière mise-à-jour de l'article : Jeudi 18 mars 2021 à 13:55:33

Écrit par : Martin Ayotte