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Il a le numéro des Canucks

Écrit par : Martin Ayotte

Tous les entraîneurs vous diront qu’on ne bâtit pas un plan de match pour contrer uniquement un joueur. Sauf que Travis Green doit commencer à se demander comment réussir à surveiller efficacement Tyler Toffoli.

Celui qui a joué sous ses ordres le temps de 17 rencontres (séries incluses) en 2020 a inscrit huit buts lors des cinq premiers affrontements de la saison entre le Canadien et les Canucks. Face à l’ancienne équipe de Toffoli, chaque rondelle que l’Ontarien touche se transforme en but.


Comment expliquer pareil succès ?

C’est pratiquement impossible. Même Mike Bossy, qui a connu plusieurs séquences similaires au cours de sa carrière, est incapable de fournir une réponse claire à cette question.

« Il n’y a pas de raison particulière autre le fait que le joueur est en confiance, a-t-il assuré à l’auteur de ces lignes. Ce n’est pas nécessairement un feeling que tu as contre une équipe en particulier. C’est une séquence où l’instinct prend le dessus et la rondelle te suit. Tu effectues des tirs et tu marques. »

La victime de bossy...

Évidemment, lorsque vous multipliez les saisons de 50 buts et plus, les gardiens sont peu nombreux à avoir résisté. D’ailleurs, ceux des équipes qui formaient la division Patrick dans les années 1980 ont dû faire des cauchemars pendant plusieurs saisons à la veille d’un affrontement contre les Islanders.

En 1984-1985, Bossy avait marqué 10 buts en six matchs contre les Rangers. La recrue John Vanbiesbrouck avait accordé six d’entre eux. Toutefois, ce n’est rien à côté de Tony Esposito, victime de huit des neuf buts que Bossy avait inscrits en quatre rencontres face aux Blackhawks, en 1980-1981. En cours de route, le numéro 22 des Islanders avait enregistré deux tours du chapeau.


« Tony a été un des très bons gardiens de but de l’histoire. Pourquoi j’avais du succès contre lui ? Aucune idée. Était-il moins en confiance contre moi ? Est-ce que j’avais un tir qu’il n’était pas capable de voir comme il faut ? Je ne le sais pas. »

« S’il y avait un secret, je l’embouteillerais, je le vendrais et je deviendrais millionnaire », a-t-il ajouté.

Jusqu’ici, Braden Holtby et Thatcher Demko, des Canucks, ont cédé quatre fois chacun devant Toffoli.

Goulet contre le Canadien

Comme si ce n’était pas suffisant, il s’amène pour ces deux matchs à Vancouver sur une séquence de trois matchs avec un but. Son niveau de confiance doit être à son maximum.

Il n’y a pas que cette saison que Toffoli prend son pied contre les Canucks. En 33 matchs contre la formation britanno-colombienne, l’attaquant de 28 ans a fait bouger les cordages à 21 reprises. Les Flames sont la seule autre équipe contre qui il a atteint le plateau des 10 buts (en 31 matchs).

Encore une fois, c’est une séquence difficilement explicable. Si ça l’était, les entraîneurs du Canadien, dans les années 1980, auraient appliqué la recette pour l’utiliser contre Michel Goulet. En 82 matchs contre le Tricolore, la fierté de Péribonka a marqué 54 buts.

« Je ne me souviens pas si j’étais comme Toffoli face aux Canucks, mais j’étais à l’aise contre le Canadien, a-t-il raconté, joint à son domicile du Colorado. Disons que j’ai passé quelques gardiens. Surtout au début avec Richard Sévigny et Steve Penney, entre autres. »

Les malheurs de Millen

Mais le Canadien ne fut pas sa cible favorite. Ses 62 buts en 83 rencontres contre les Whalers de Hartford constituent un sommet personnel. Au cours de la saison 1981-1982, il avait marqué 13 buts en huit matchs, dont 10 lors des cinq premiers. La saison suivante, il avait récidivé avec 11 buts en huit matchs, dont huit au cours des cinq premiers.

« À l’époque, à Hartford, Greg Millen et Mike Liut étaient là. Pour des raisons plus ou moins valables, ça connectait. J’avais beaucoup de succès contre eux. »

Particulièrement le pauvre Millen, contre qui Goulet avait marqué 21 des 24 buts énumérés plus haut.

« On avait une belle équipe offensive avec les Nordiques. Ça aussi, ça compte. J’avais la chance de jouer avec Dale
Hunter, l’un des passeurs les plus sous-
estimés de l’histoire de la LNH. Le gars a fini sa carrière avec plus de 1000 points [1020 points] et personne n’en parle. »

Disons que les partisans du Canadien se souviennent de lui pour autre chose.

Cela dit, si même deux des plus grands buteurs québécois de l’histoire de la LNH sont incapables d’expliquer le phénomène Toffoli, les chances sont grandes pour
que les Canucks en fassent encore les frais. 

 

 

Source : Journal de Montréal │ Jonathan Bernier




Dernière mise-à-jour de l'article : Lundi 08 mars 2021 à 08:11:29

Écrit par : Martin Ayotte



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