CJMS Media
Écrit par : Sylvain Poirier
TVA Nouvelles a obtenu des informations anonymes concernant une psychoéducatrice qui aurait entretenu une relation intime, et ce pendant quelques mois, avec un adolescent de 15 ans au centre situé sur la rue Jacques-Cartier.
«Elle l’appelait chez lui, ne le lâchait plus. Elle s’était amourachée de l’adolescent, mais il ne voulait plus rien savoir d’elle», a indiqué une source confidentielle bien au fait du dossier.
L’identité de cette employée, qui était en position d’autorité, ne peut pas, pour le moment, être dévoilée, car elle n’est pas accusée au criminel.
Or, selon nos informations, ce dossier d’abus sexuels sur un mineur s’est su à l’interne. Une enquête administrative a été déclenchée, mais la psychoéducatrice a démissionné alors que l’enquête était toujours en cours.
Par ailleurs, toujours selon nos informations, les parents ont refusé de porter plainte à la police contre la psychoéducatrice de Salaberry-de-Valleyfield, car l’adolescent ne voulait pas entreprendre de telles démarches.
Il est toutefois difficile de comprendre les comportements de cette psychoéducatrice qui s’est prise d’affection pour un adolescent auprès duquel elle intervenait, selon la sexologue Laurence Desjardins, qui est aussi membre du Regroupement des intervenants en matière d’agression sexuelle (RIMAS).
«Je serai prudente dans ma réponse puisque je ne connais pas ce cas particulier. Évidemment, chaque cas est unique, mais on voit une certaine dynamique au niveau de la hiérarchie. Si la personne qui est en position d’influence, dans ce cas-ci l’intervenant, vit des choses particulières dans sa vie comme de la solitude ou une carence affective, explique-t-elle, est-ce qu’elle peut être vulnérable et plus sujette à aller charger ce support affectif chez l’autre?»
Mais les faits troublants en rapport avec la gestion du cas de cette intervenante ne s’arrêtent pas là.
La psychoéducatrice, qui travaillait dans une unité où le jeune était en réadaptation, serait toujours en fonction auprès des jeunes. Elle travaillerait désormais au Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries.
L’administration du centre jeunesse affirme néanmoins réagir sans tarder lorsqu’elle fait face à des cas de la sorte.
«Aussitôt qu’une situation de cette nature nous est rapportée, nous intervenons rapidement», écrit la direction du centre. «C’est tolérance zéro. L’employé visé par les allégations est retiré du milieu pour des fins d’enquête. Nous nous assurons également d’entourer le jeune impliqué avec tout le soutien nécessaire.»
Dernière mise-à-jour de l'article : Mardi 29 octobre 2024 à 08:40:34
Écrit par : Sylvain Poirier
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