Pornographie: un père proposait des relations sexuelles avec son fils

Écrit par : Martin Ayotte

Un père a écopé de 32 mois de détention hier pour avoir essayé de séduire des femmes en leur envoyant des photos pornographiques d’enfants, dont son propre fils de sept ans, leur proposant même d’avoir des relations sexuelles avec ce dernier.

De 2017 à 2018, le père de famille de Lanaudière a entretenu plusieurs conversations de nature sexuelle avec des femmes rencontrées sur des sites de rencontres. Rapidement, l’homme, qu’on ne peut nommer en raison d’une ordonnance protégeant l’identité de son garçon, a exposé son côté pervers.

Sans détour, il a proposé à certaines d’entre elles de s’envoyer en l’air avec des mineurs. Il n’a pas non plus hésité à proposer son fils comme proie. 

« Il pourrait être à toi. Il est mûr. J’aimerais que tu lui apprennes à faire l’amour », a-t-il dit à l’une d’elles, pointant son fils qui jouait à des jeux vidéo près d’eux. 

Il a aussi confié à une autre son désir de la voir avoir des ébats avec un puceau. 

« J’ai le goût d’interdit », avait-il dit. 

« Tu sais comment je les aime », avait-il ajouté, insistant pour qu’elle accepte de coucher avec un jeune de 15 ans.

Le père envoyait aussi à ses interlocutrices des photos de fillettes de sept ans s’exhibant dans des positions suggestives ou engagées dans des gestes sexuels. 

À deux femmes, il a aussi envoyé une photo de son garçon nu.

« Ce qui est très important, c’est que cette photo-là a été prise dans le cadre d’un échange à caractère sexuel. Ce n’est pas juste une photo qu’il a envoyée au hasard à un moment donné », a insisté en cour le procureur de la Couronne, Me Pierre-Alexandre Krupa lors du plaidoyer de culpabilité de l’accusé au palais de justice de Saint-Jérôme. 

Gestes à dénoncer

Le père de 46 ans a finalement écopé de 32 mois de détention récemment, pour possession, production et transmission de pornographie juvénile, ainsi que pour avoir conseillé à cinq femmes de commettre des attouchements sexuels sur des enfants. 

Selon la juge Sophie Lavergne, même s’il n’y a pas eu de gestes sexuels, « les chefs d’accusation ont eu lieu et doivent être dénoncés ».

« Il est important de rappeler que chaque image de pornographie juvénile révèle que l’enfant existe quelque part et qu’il est victime d’un très mauvais traitement », a déploré la juge en rendant la sentence.

– Avec Christian Plouffe

Le père, déjà inscrit au registre des délinquants sexuels pour une autre infraction, devra respecter une probation de trois ans ainsi que plusieurs conditions l’empêchant d’être en présence de mineurs.

 

Source : Journal de montréal │ Valérie Gonthier




Dernière mise-à-jour de l'article : Mardi 16 février 2021 à 13:02:19

Écrit par : Martin Ayotte



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