Y-a-t-il un risque de combiner deux vaccins? Le Canada fait sa propre étude

RADIO-CANADA / JEAN-CLAUDE TALIANA

Écrit par : Martin Ayotte

Y a-t-il bien des différences ou des risques si l’on reçoit une combinaison de deux vaccins contre la COVID-19 ? À l’instar du Royaume-Uni, une étude canadienne tentera de répondre à cette question. Seul participant québécois à l’étude, le CHU de Québec compte recruter 200 volontaires.

L’étude a deux objectifs. Tout d’abord, les chercheurs veulent déterminer si la réponse immunitaire est similaire et si les effets secondaires sont équivalents lorsque deux vaccins différents sont combinés.

Si on donne un Pfizer, et qu’on donne comme deuxième dose un AstraZeneca ou un Moderna et vice-versa , cite en exemple le chercheur clinicien au CHU de Québec Marc Dionne.

Espacer ou pas?
Le deuxième but est lié à l’espacement entre l’administration des deux doses. Alors que les pharmaceutiques ont indiqué que l’administration de la deuxième dose devrait se faire trois ou quatre semaines après la première, plusieurs gouvernements ont toutefois pris la décision d’espacer davantage l’administration des deux doses afin d’accélérer la vaccination d'une majorité de citoyens.

On va regarder la différence entre un intervalle de trois semaines ou de 16 semaines entre les deux doses , ajoute Marc Dionne.

Étant donné que des questions sont soulevées au sujet de l’interchangeabilité des vaccins et que des intervalles d’administration différents sont utilisés dans le cadre des programmes de santé publique, notre objectif est de déterminer quels sont les effets des différents intervalles d’administration des vaccins sur l’immunité et la sécurité , affirme la Dre Joanne Langley, co-chercheuse principale de ce projet de recherche.

Six provinces, soit la Nouvelle-Écosse, le Québec, l’Ontario, le Manitoba, l’Alberta et la Colombie-Britannique, ainsi que neuf centres de recherches canadiens participent à cette étude. Le gouvernement fédéral la finance à hauteur de 4,8 millions de dollars.


Étude britannique
Des résultats préliminaires d’une étude britannique à ce sujet laissent entendre que les effets secondaires ont été en moyenne un peu plus prononcés lorsque les volontaires ont reçu une combinaison de vaccins.

Cette étude a été réalisée auprès de plus de 800 volontaires. Les résultats complets sont attendus cet été.

Volontaires recherchés
Au total, ce seront 1 300 Canadiens qui devront participer à l’étude. Du côté du CHU de Québec, le candidat idéal n’aura reçu sa première dose que depuis deux ou trois semaines.

Ceux-ci recevront à l’aveugle une deuxième dose de vaccin. Certains recevront le même, d’autres recevront celui d’une pharmaceutique différente. Toutes les combinaisons sont possibles, sauf une, selon Marc Dionne. Les gens qui ont eu en première dose le Moderna ou le Pfizer ne recevront pas un AstraZeneca en deuxième dose .

Les chercheurs souhaitent recruter un tiers de personnes ayant reçu le vaccin de Pfizer, un tiers celui de Moderna et un tiers celui d’AstraZeneca.

 

 

 

Source : Radio-Canada │ Kassandra Nadeau-Lamarche




Dernière mise-à-jour de l'article : Jeudi 20 mai 2021 à 11:18:17

Écrit par : Martin Ayotte



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