Quelle est la personnalité du CH?

PHOTO MARTIN CHEVALIER

Écrit par : Martin Ayotte

On se pose toujours la question depuis quelques semaines. Quelle est la vraie personnalité de cette équipe ?

Quelle image doit-elle projeter ?

Bon, en début de saison, on disait qu’elle était rapide, qu’elle misait sur des joueurs avec un bon gabarit, qu’elle avait réussi à convaincre de bons marqueurs que Montréal était une destination appropriée.


On prétendait que la brigade défensive était l’une des meilleures de la ligue ; en tous les cas, possiblement la meilleure de la division Nord. Pas besoin d’ajouter que Carey Price et Jake Allen formaient le meilleur duo de gardiens. On n’avait pas le moindre doute.

Bon, à deux matchs de la fin du calendrier, où en sommes-nous ?

Disons que les joueurs qui fréquentent l’infirmerie présentement constituent des éléments importants au sein du groupe. Ils comblent des rôles stratégiques.

Shea Weber est censé être le meilleur défenseur de l’équipe ;

 
Brendan Gallagher est un leader, un joueur de caractère ;

 
Jonathan Drouin connaît de durs moments ;

 
Paul Byron est un bon joueur de soutien ;

 
Phillip Danault souffre d’une commotion et son absence influence le plan de match relativement à la couverture des effectifs de l’équipe adverse.
Carey Price, on ne sait plus. Est-il toujours parmi l’élite des gardiens de la ligue ? On peut le croire, mais les résultats de cette année ne le confirment pas. Sauf que c’est Carey Price.
Il y a aussi, comme je le précisais la semaine dernière, que le calendrier modifié des matchs fausse la donne. Difficile d’établir une évaluation juste et éclairée des effectifs.


Sauf que les performances soulèvent les questions.

Trop souvent on ne joue pas avec le sentiment d’urgence ;

 
Trop souvent on semble désorganisé. Peut-être sont-ce les conséquences d’un calendrier ridicule, mais bon...

 
Trop souvent on ne parvient pas à rivaliser au même niveau que les autres formations de la division Nord.

 
Dans l’adversité, on ne parvient pas à surmonter les obstacles.

 
DUR À COMPRENDRE

Il y a toujours quelque chose qui cloche.

Tenez, attardons-nous au match de samedi contre les Maple Leafs de Toronto. Le CH dispute une première période sans faille. Il marque le premier but, puis, au début de la deuxième, il se donne une priorité de deux buts.

Puis, tout s’écroule comme un château de cartes.

En troisième période, malgré un écart d’un seul but, il manque une étincelle... Est-ce une question de fatigue ? Parce qu’il faut toujours se poser la question. Quand on dispute autant de matchs sans le moindre moment pour peaufiner le système, puisque les entraînements sont superflus, et sans le moindre répit dans le but de refaire les forces, voilà un élément à considérer.

Et, samedi soir, le match a basculé parce que celui qui aurait dû changer la donne ne l’a pas fait. Jake Allen a été maladroit sur deux des trois buts des Leafs. Et quand une équipe est aussi fragile que le Canadien présentement, c’est la déroute qui suit.

Par ailleurs, les maladresses de Allen n’expliquent pas que cette équipe ne marque en moyenne que deux buts par match. J’insiste : deux. On a vu Marc Bergevin enfoncer sa tête entre ses deux mains. Un geste qui représente bien les états d’âme du directeur général. C’est inquiétant.

On se questionne sur certaines décisions prises en cours de parcours. A-t-on fait chou blanc avant la date limite des transactions ? Aurait-il fallu tenter de frapper un coup de circuit avec quelques coureurs sur les sentiers ?

Toujours est-il que le laissez-passer pour une participation au tournoi de fin de saison a été expédié, mais, chaque fois qu’on tente d’obtenir une signature pour confirmer la livraison, il n’y a personne pour répondre au livreur ou encore au facteur.

Quelle est donc la personnalité de cette équipe ?

Son image est plutôt embrouillée.

Entre-temps, Bergevin et sa garde rapprochée espèrent que la situation va s’améliorer dans quelques jours, quand :

Gallagher va reprendre son poste ;

 
Price sera possiblement disponible pour retrouver le filet ;

 
Byron reviendra pour accomplir différentes missions ;

 
Mais le doute entoure Weber. Il veut jouer, mais, semble-t-il, on lui dit d’être patient. Price ? Heu... attendons. Danault : une commotion cérébrale exige une grande prudence. Drouin ? Il ne jouera plus cette année, du moins c’est ce qu’on laisse croire.

Cependant, il ne faut jamais oublier cette théorie que défendent avec vigueur les directeurs généraux de la Ligue nationale. Obtenons tout d’abord un laissez-passer, puis tout sera possible. Tout pourra se produire. Surtout l’impensable. Mais encore faut-il un volontaire pour signer le document contenant le laissez-passer...

 

 

 

Source ; Journal de Montréal │ Yvon Pedneault




Dernière mise-à-jour de l'article : Lundi 10 mai 2021 à 11:34:45

Écrit par : Martin Ayotte



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