Des chats positifs à la COVID-19 dans la région de Montréal

PHOTO COURTOISIE CÉCILE AENISHAENSLIN

Écrit par : Jocelyn Benoit

Deux chats du grand Montréal sont devenus les premiers cas connus d’animaux au Québec diagnostiqués positifs à la COVID-19. 

Déclaré positif en février, le premier est désormais guéri. Il n’aurait pas présenté de symptômes, outre des signes d’abattement. Un second cas confirmé a été porté jeudi à l’attention de la Dre Cécile Aenishaenslin, chercheuse et professeure à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal.

Son équipe étudie les risques de transmission de la COVID chez les chats.

On a peu d’information concernant le second cas, mais il ne faudrait pas s’en faire puisque le virus serait peu mortel pour cette espèce, selon elle.

Petite quarantaine

Comme les humains, les chats sont mis en quarantaine pendant leur période de positivité. Celle-ci irait jusqu’à 7 jours, plutôt que de 10 à 15 pour l’humain.

Depuis plusieurs mois déjà, il est connu que les animaux domestiques, dont les chats, peuvent contracter et donner le virus. Ils peuvent présenter des symptômes de toux et de fièvre, notamment.

Les deux chats ont vraisemblablement été infectés par leurs maîtres, qui ont aussi été atteints par le virus. 

Les bêtes font partie d’un maigre échantillon de cinq chats qui ont été jusqu’ici testés par l’équipe de Cécile Aenishaenslin.

« C’est une nouvelle maladie chez le chat qu’on a peu documentée avant. Donc tout est à connaître, à découvrir », mentionne la vétérinaire. 

À la recherche de félins

Le groupe de chercheuses est donc parvenu à développer en septembre 2020 un protocole de recherche permettant d’étudier le risque d’infection chez les chats au Québec et dans l’Ouest canadien. 

L’équipe espère recruter 40 familles québécoises aux prises avec la COVID-19 ayant un ou des chats pour étudier ceux-ci.

Si les deux cas relevés sont les premiers à être rendus publics, « c’est possible qu’il y en ait eu d’autres [au Québec sans qu’on le sache] », souligne la vétérinaire Caroline Kilsdonk.

Rien n’indique que la COVID-19 est grave pour ces petites bêtes. La sévérité de l’infection serait comparable à celle observée chez les enfants, mentionne Cécile Aenishaenslin, alors qu’on relève peu d’excrétions, par exemple.

« Après un an de pandémie, les gens savent que ce n’est pas dangereux pour les animaux [domestiques] », relativise Michel Pepin, porte-parole de l’Association des médecins vétérinaires du Québec.

De plus, « a priori, le risque de retransmission du virus du chat vers l’humain est jugé très faible », précise la Dre Aenishaenslin.

En effet, « nos chats [...] portent une faible charge virale, donc une faible quantité de virus », ajoute la vétérinaire. Cela réduirait les risques de transmission, mais rend plus difficile le diagnostic.

Cependant, il ne faut pas paniquer, même si les Québécois se sont rués vers les animaleries pour se procurer des animaux de compagnie. 

« On ne veut pas alerter la population, lance Cécile Aenishaenslin. On ne veut pas que les gens aient peur ni pour leur animal ni pour leur propre santé et par exemple qu’ils prennent des décisions rapides et non fondées comme abandonner leur animal de compagnie. »




Dernière mise-à-jour de l'article : Mardi 23 mars 2021 à 16:47:40

Écrit par : Jocelyn Benoit



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