Écrit par : Martin Ayotte
La police a utilisé les vidéos d'un homme de Gatineau comme preuve pour l'inculper de contacts sexuels sur son fils autiste dont la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) lui avait confié la garde.
Le père, qui ne peut être nommé pour protéger l’identité de la jeune victime, avait enregistré ses gestes sur des fichiers vidéo qui ont été trouvés par des enquêteurs lors d’une perquisition à son domicile en lien avec un autre dossier.
Bien qu’il ait tenté d’effacer les vidéos, les forces de l’ordre ont pu récupérer cinq séquences, d’une durée totale de plus d’une heure, montrant des scènes d'attouchements et d'actes sexuels qui se sont déroulés dans le sous-sol de sa résidence entre 2017 et 2020.
Poupée
Les policiers n’étaient pas à bout de surprises lors de la perquisition qu’ils ont menée à la résidence de l’homme au printemps dernier.
Les enquêteurs y ont aussi trouvé une poupée fabriquée à partir d’un matelas de mousse dans lequel l’individu avait sculpté la forme d’un enfant avec des orifices au niveau de la bouche et des parties génitales. Il avait même poussé l’odieux à habiller la poupée avec de présumés vêtements appartenant à son fils.
«Il s’agit d’une représentation claire d’un enfant dans un but de masturbation», a évoqué, mercredi, au palais de justice de Gatineau, l’avocate de la Couronne dans cette affaire.
Porno juvénile
Ces tristes découvertes ont été faites alors que la police cherchait des preuves dans une affaire de leurre d’enfants. L’individu en question avait été accusé d’avoir approché un adolescent via les médias sociaux pour qu’il lui fournisse, en échange d’argent, une photo de son pénis en train d’éjaculer. Le jeune homme avait plutôt envoyé une capture d’écran tirée d’un site pornographique pour toucher les 40 $ promis.
L'accusé a plaidé coupable, mercredi matin, à toutes les accusations portées contre lui. Les avocats au dossier se sont dès lors mis d’accord sur la préparation d’un rapport présentenciel en vue de fixer, jeudi, une date pour déterminer la peine. L’individu demeure entre-temps en prison.
Notons que la DPJ de l’Outaouais n’a pas voulu commenter ce cas précis, se contentant de dire que lorsqu'elle «reçoit de l'information à l'effet que la sécurité et le développement d'un enfant est compromise (sic), une évaluation de la situation est actualisée et des mesures peuvent être prises pour protéger l'enfant».
Source : Journal de Montréal │ Jadrino Huot
Dernière mise-à-jour de l'article : Jeudi 11 mars 2021 à 12:02:27
Écrit par : Martin Ayotte
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