Le SPVM s’intéresse au registre des caméras de surveillance trifluvien

Écrit par : Martin Ayotte

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) s’intéresse de près au registre des caméras de surveillance mis au point par la police de Trois-Rivières. 

Les démarches pour être instruit des détails du système sont toutefois antérieures à l’affaire Camara, cet homme disculpé d’agression sur un policier montréalais grâce à une caméra de surveillance de Transports Québec.


La police de Trois-Rivières a répertorié et localisé un millier de caméras disséminées partout sur son territoire, aussi bien des caméras institutionnelles, commerciales, industrielles ou domestiques.

Une carte interactive disponible à partir des ordinateurs embarqués permettra alors aux policiers de les situer rapidement dans un secteur donné et d’accélérer le visionnement des images en cas notamment de perpétration d’un crime.

«Nous, on compare ça avec des paires d’yeux additionnelles. Lorsque survient un délit ou un évènement, une enquête est amorcée rapidement. On est en mesure de vérifier dans notre registre si des caméras de surveillance se trouvent dans le périmètre», a expliqué le sergent Luc Mongrain, porte-parole du service de police de Trois-Rivières.

Les propriétaires de caméras sont libres de rendre directement disponibles ou non les images aux policiers.

La police de Trois-Rivières estime recourir à ce système au moins une fois chaque semaine pour les besoins de ses enquêtes.

Six autres corps de la police, dont la Sûreté du Québec, s’intéressent également à cette innovation.

Source : Journal de Montréal │ Louise Cloutier

Dernière mise-à-jour de l'article : Mercredi 10 février 2021 à 11:08:30

Écrit par : Martin Ayotte