Photo Pierre-Paul Poulin
Écrit par : Martin Ayotte
Le Canadien nouveau a ravivé les espoirs de jours meilleurs avec un spectaculaire début de saison. Toutefois, une vieille mauvaise habitude semble être demeurée incrustée : celle d’éprouver des ennuis contre les formations en déroute.
La défaite de 3 à 2, encaissée jeudi soir au Centre Bell aux mains des pauvres Sénateurs d’Ottawa, n’était pas sans rappeler les quatre revers subis en autant de confrontations la saison dernière face aux Red Wings de Detroit.
Les Red Wings, qui avaient terminé au fin fond du classement général, avaient pratiquement remporté le quart de leurs victoires contre le Tricolore (4 sur 17).
Non, il n’y a pas de quoi être fier. Les représentants de la capitale fédérale se sont amenés à Montréal sans avoir goûté à la victoire à leurs neuf matchs précédents. Équipe la plus généreuse du circuit, ils avaient encaissé, en moyenne, 4,8 buts par rencontre.
La grosse attaque contenue
Par conséquent, qu’ils soient parvenus à limiter la meilleure attaque de la LNH à deux buts est difficilement explicable.
Ceux de Thomas Chabot et de Tim Stützle, inscrits à 18 secondes d’intervalle pendant la dernière minute de jeu de la première période, ont grandement fait mal aux locaux qui, pour la première fois de la saison, arboraient leur chandail bleu.
Outre cet intermède de quelques secondes, le Canadien a largement dominé la rencontre (ses 38 tirs en sont le reflet). En première période, particulièrement, où les nombreuses bourdes des visiteurs en sorties de zone ont offert du temps de qualité aux attaquants du Canadien près de Matt Murray.
Malheureusement, ils ont manqué d’opportunisme. L’attaque massive a encore connu des ratés. Elle a été incapable de convertir les quatre occasions qui se sont présentées à elle. Au cours des quatre derniers matchs, les Montréalais n’ont fait bouger les cordages qu’une fois en 16 supériorités numériques.
La confiance de Danault
Cette mauvaise soirée au bureau est venue porter ombrage à la cérémonie d’avant-match visant à souligner les 1000 matchs de Shea Weber dans la LNH. Elle a également assombri l’excellente tenue de Phillip Danault.
Le Québécois s’est fait complice des buts de Brendan Gallagher et de Josh Anderson, récoltant ainsi ses quatrième et cinquième points de la saison. Il est toujours en quête d’un premier but.
Au cours de l’entraînement matinal, Claude Julien et Dominique Ducharme ont pris quelques instants pour s’entretenir avec lui. Question de lui témoigner leur confiance. « La production de Phil ne m’inquiète pas. Il obtient des occasions et il en crée. Il joue le style de jeu qu’on lui connaît : fiable aux deux extrémités de la patinoire, a confié l’entraîneur-chef du Canadien. Je crois que c’est surtout sa confiance qu’il essaie de retrouver. »
Jeudi soir, il a été impliqué sur tous les fronts et dans tous les aspects du jeu.
CE QU’ON A REMARQUÉ...
Duels coûteux
Le Canadien a dominé dans plusieurs aspects du jeu. Toutefois, ses succès mitigés dans les cercles de mises en jeu lui ont coûté cher. Les deuxième et troisième buts des Sénateurs ont été inscrits dans les secondes suivant l’un de ses duels. Jake Evans et Nick Suzuki ont perdu ces importantes confrontations.
Des revirements à la tonne
Les Sénateurs sont l’une des équipes ayant commis le plus de revirements depuis le début de la saison. La rencontre de jeudi a été une belle illustration de cette réalité. Ils ont été victimes de 16 revirements. Seulement en première période, les joueurs du Canadien ont intercepté cinq passes en zone offensive ou en territoire neutre.
Comme au Forum
Aux prises avec quelques éclosions de COVID-19, la Ligue nationale a apporté quelques modifications à son protocole. Pour les amateurs, la plus visible est le retrait de la baie vitrée qui se trouvait derrière le banc des joueurs. On se serait cru à l’époque du Forum, mais sans spectateurs ni président dans la première rangée.
Tatar exclu
L’un des principaux soldats de Claude Julien au cours des dernières saisons, Tomas Tatar, n’était dans aucune des deux vagues de l’attaque massive en matinée. Jeudi soir, il a vu seulement un peu plus d’une minute d’action (1 min 22 s) en supériorité numérique. Julien lui a préféré Josh Anderson.
Source : Journal de Montréal │ Jonathan Bernier
Dernière mise-à-jour de l'article : Vendredi 05 février 2021 à 08:21:14
Écrit par : Martin Ayotte
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