«Je ne voulais pas le blesser» -Mark Scheifele

Écrit par : Martin Ayotte

L’attaquant des Jets de Winnipeg Mark Scheifele assure qu’il n’a jamais voulu blesser Jake Evans, dans les derniers moments du premier match de la série de deuxième tour contre le Canadien de Montréal.

C’est ce que l’athlète de 28 ans a clamé vendredi, après l’entraînement des siens.

«Mon intention sur ce jeu est de l’empêcher de marquer, je n’avais pas de malice. Je ne voulais pas blesser un joueur. Je n’ai pas eu une seule punition pour assaut en près de 600 matchs dans la Ligue nationale de hockey (LNH)», a fait valoir Scheifele.


«J'étais sous le choc, je ne pensais pas que c'était une mauvaise mise en échec, a-t-il ajouté. J'ai tenté de garder mon coude à l'intérieur et je ne tentais que de donner une chance à mon équipe de remporter le match. Je n'ai jamais blessé personne [auparavant] dans ma carrière.»


Une suspension «excessive»


Rappelons que le représentant des Jets a dangereusement frappé Evans alors qu’il restait 57 secondes à écouler à la troisième période et que le joueur du CH venait de concrétiser la victoire de 5 à 3 des siens dans un filet désert.

Jeudi, Scheifele a reçu une suspension de quatre parties pour son geste.

«Je trouve la sanction excessive, a-t-il affirmé. Je ne m'attendais pas à ça. Je suis sous le choc. Cela dit, je peux l'accepter, mais ce que je n'accepte pas, c'est toute la haine que reçoivent mes parents et ma famille depuis cet événement.»


Aucun appel

Même s’il n’est visiblement pas en accord avec la décision du Département de la sécurité des joueurs de la LNH, Scheifele n’a pas l’intention de faire appel.


«J’ai l’option pour contester la suspension, mais je ne le ferai pas. J’accepte la punition. Je ne veux pas être une distraction», a dit celui qui est considéré comme l’un des meilleurs avants des Jets.

Le Canadien et la formation manitobaine se retrouvent vendredi soir pour le deuxième match de cette série de deuxième tour.

Source : Agence QMI

Dernière mise-à-jour de l'article : Vendredi 04 juin 2021 à 13:15:30

Écrit par : Martin Ayotte